Le président Cyril Ramaphosa « a pu commettre » des violations et des fautes, a conclu dans un rapport publié tard mercredi, une commission parlementaire chargée de se pencher sur la sombre affaire de cambriolage qui gêne le président en amont d’une échéance électorale cruciale pour son avenir politique.
Cyril Ramaphosa est désormais suspendu à la décision du Parlement qui se réunit en séance extraordinaire mardi pour examiner les recommandations du rapport qu’il n’est pas tenu de suivre mais qui pourraient le mener à entamer un processus en vue d’un vote pour destituer le chef de l’État.
Cette procédure, si elle était enclenchée, n’aurait toutefois que peu de chances d’aboutir, l’ANC de Cyril Ramaphosa détenant au Parlement une confortable majorité. Mais l’affaire fragilise considérablement le chef de l’État, attendu sur le front de la corruption qu’il a juré d’éradiquer.
Les appels à sa démission émanant aussi bien de l’opposition que de membres de l’ANC se sont multipliés.
Le rapport déposé par la commission sera étudié par l’Assemblée nationale sud-africaine le mardi prochain selon Rfi. Les députés peuvent décider de passer à un vote de destitution. Mais cela ne devrait pas faire trembler le président sud-africain. Il faut le vote des deux tiers de l’Assemblée pour le destituer alors que l’ANC, son parti a la majorité des parlementaires.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire